Migration - intégration : deux grands enjeux économiques pour le XXIème siècle

Sur les questions de migrations, les économistes s'invitent.
1,5 millions de réfugiés ont été accueillis cette année dans les pays de l'OCDE sur fond de rejet, de développement accéléré du populisme.
Quel est l'impact économique des migrations internationales sur les pays du Sud et du Nord ?
Mouhoud el Mouhoub montre que les migrants empêchés d'entrer sont aussi empêchés de sortir et que les comparaisons internationales montrent que la migration réussie est liée à la question de la mobilité ; cette mobilité dépend de la sécurité qui est donnée par la possibilité de circuler.
La France est mal placée sur cette question, de même que pour la question de l'accueil des migrants.
D'importants efforts sont faits à ce sujets et des moyens importants y sont consacrés, mais un enfant d'origine immigrée a dix fois moins de chance de devenir un élève excellent, ce qui n'est pas le cas dans les pays voisins.
Cette émission est importante car elle permet de comprendre un cercle vicieux. Le mauvais accueil coûte très cher, et il se paie d'un échec élevé dans la réussite de la migration, ce qui vient confirmer les préjugés.
deux préjugés sont étudiés. Le premier, mis en valeur par la théorie du grand remplacement est celle d'un envahissement de l'occident par des migrants pauvres et incultes. Or 200.000 étrangers s'installent en France chaque année, et 100.000 partent. Si on rapporte 100.000 étrangers à 66 millions d'habitants, le grand remplacement est une crainte infondée.
D'autre part, la plupart des migrants actuels ont un bon niveau de qualification - les plus pauvres et les moins qualifiés sont moins mobiles et ont manquent de moyens pour financer le voyage.
Je conseille, après l'écoute de cette émission, de lire le rapport de l'OCDE.